Follow The Melody... [Pv Izae]

J'étais assis sur un banc dans le parc avec Merry à la main. Qui est Merry? Ma guitare. Elle tenait son nom d'une personne qui m'était chère et qui portait le même nom. Je m'en voulais de ne pas avoir pu être là à temps pour elle. Je donnerais tout pour revenir en arrière. Mais c'est impossible. Tout ce qui me restait était mes souvenirs. Elle manque tellement. La mort était venu la chercher prématurément. J'aurais tellement eu envie de faire payer ce qui lui avait fait ca... Cette personne restera toujours gravé dans mon coeur. Celà devait surement être une des raisons qui faisait en sorte que j'étais aussi attachée à ma guitare. La vie était difficile voir même cruelle. Mais il faut faire avec. On y peut rien et on a pas vraiment le choix. Je regardai ma guitare et me mit à jouer. J'adorais cette chanson. Les paroles étaient loins de me représenter. Je ne les adresseraient probablement jamais à quelqu'un. Vous devez vous doutez de quoi elle parle. Et oui... D'amour. Mais malgré celà, j'aimais jouer et chanter cette chanson. Elle n'était pas comme les chansons d'amour habituelles. On y parlait d'un amour plutôt compliqué et qui n'est pas nécessairement le plus heureux... Je balancai doucement ma jambe gauche en suivant le rythme de la chason. Je me laisser emporter, commencant doucement à chanter. On me disait que j'avais une belle voix qui, malgré moi avait le don d'attirer les filles. C'est un détail qui me décourageait. Quand on ne croit pas en l'amour, il est difficile de vouloir les filles à ses pieds. Et lorsque c'est ce qui arrive avec les filles, ce n'est pas génial. Heureusement, elles n'étaient pas toutes comme ca.

- I went to sleep thinking about you
And I woke up just the same
You made it so hard for me
To close my eyes

Don't worry babe
This will be alright
In the end
And I'll be your everything

So we'll go tell ourselves
That this is for the best
But I'm depending on you
To lead me through

So try to stop those hands
You're riding down my neck
You touch, I tremble
You never were one to play fair

These past four walls won't be the only thing thats keeping me from you
This distance could never hold this back (I need you)
So lets just take this time and
We'll use its full reflection
And I'll see you in 3 days and
You'll think of me when you're next to him...

Je continuai dans ma lancée, me laissant emporter par ma passion. J'entrai dans ma bulle, chantant et jouant.

Je me dirigeais vers le parc, encore et comme toujours l'un de mes lieux préféré pour aller me réfugier ou simplement parler avec mon meilleur ami. Justement, il devait probablement y être. On avait commencé a se faire un horraire, sans vraiment le savoir, nous faisions toujours les mêmes choses les mêmes jours. C'était comme une petite routine a laquelle on tenait sans s'en appercevoir. Je ferma mes yeux et me releva de mon lit. J'enfilla mon jeans préféré et mon chandail gris. Je sortis de ma chambre en faisant bien attention de ne pas me faire entendre par mon père, ce qui n'aurait pas été de tout repos. Je sortis rapidement de la maison et je couru quelques mètres afin de m'éloigner le plus possible de ma maison. Je la regardais en soupirant, puis je changea mes idées de dirrection. Je m'en allais vers le parc, mais j'entendais une mélodie qui me semblait plutot familière. Je ferma mes yeux et écouta la voix. Bien sur qu'elle m'était familière, c'était celle de Sraxelh. Plus je m'approchais, plus j'étais certaine de ce que j'avancais. Je m'arrêta quelques mètres derrière lui, je l'observais. Il entrait quelques fois en "trans" quand il jouait... C'était normal, même moi je le fesais...

- J'adore quand tu joue cette chanson.

C'était simple, mais ça exprimait tout ce que j'avais a dire.

Je jouais et chantais lorsque j'entendis quelqu'un s'adresser à moi. J'aurais pu reconnaître cette vois en mille. C'était celle d'Izae. Normalement, j'aurais été en colère, non peut-être pas à ce point là, mais je n'aurais pas vraiment apprécier qu'on vienne me déranger. Mais dans un sens, je me doutais que Izae viendrait ici. On se croisait souvent dans cet endroit. Je levai la tête vers elle, m'étant arrêter de jouer. Moi aussi j'aimais bien cette chanson. Cependant, je ne pensais pas qu'elle l'aimais également.

- Vraiment?

Mes yeux gris-bleus ne cessaient de la fixer et je continuais de tenir Merry dans mes mains. Elle était bien un de mes biens les plus précieux.

Je souris légèrement, laissant échaper un petit soupire. Je savais que j'aurais dut attendre qu'il finisse sa chanson avant de lui parler, mais ce que j'avais a dire était important pour moi. Il faisait toujours ça. Il me reposait toujours une question sur ce que je venais de dire. Pourquoi est-ce que j'aurais dis ça si je n'étais pas certaine de ce que je disais.

- Bien sûr.

Je m'assis près de lui, je n'allais probablement pas rester longtemps, mais juste assez pour pouvoir parler un peu et être en sa compagnie. Ce qui c'était passé ce soir était pire que tous les autres soirs. J'étais dans tous mes états, mais je le camoufflait assez bien. J'avais tendance a toujours caché ce que j'avais et ce que je pensais. Malgré moi, je restais quand même simple a déchiffrer pour ceux qui était toujours avec moi.

Je tournai la tête vers elle au moment où elle s'assit. Sa compagnie m'était également précieuse. J'acquiescai doucement et reportai mon attention sur ma guitare. Il était bon de savoir que quelqu'un aime ce que vous jouer. Bon... On ne peut pas plaire à tout le monde, naturellement. Et ca, je le savais.

- C'est bon à savoir!

Je la regardai en me demandais si je devais lui demander si celà allait ou non. Je ne voulais pas paraître comme étant le genre de personne à n'avoir que ca à dire. Mais c'est une courtoisie qui est nécessaire lorsqu'on voit quelqu'un après l'avoir salué. Certain s'en fichait totalement par contre. Moi, celà m'arrivait à demander celà. J'essayais de ne pas trop être excessif avec cette question.

Je le regardais toujours, certaines questions m'éffleuraient l'esprit, mais certaines n'était pas très importante. J'avais envie de lui demander pour quelles raisons c'était celle-là qu'il jouait en se moment, mais ce n'était pas vraiment de mes affaires. Je lui souris discrètement et je baissa les yeux vers sa guitare. Elle était belle, mais on ne pouvais pas aimer la guitare de quelqu'un plus que la sienne. Je retourna mon regard vers lui.

- Tu as quelques chose a oublier?

La plupart du temps, lorsqu'on venait ici, ce n'était pas vraiment pour parler, mais plus pour se changer les idées. Quelques fois, on y venait simplement par plaisir, mais c'était assez rare qu'on avait aucune raison. Pour moi, ce lieu était significatif de ma jeunesse perdue. Je repensais souvent a mes vieux souvenirs, mais pour lui... Qu'est-ce que c'était?

Sa Question pouvait avoir l'air étrange dite comme ca. Quelqu'un qui n,était pas habituer de traîner avec nous, il aurait trouver ca étrange ou il n'aurait pas saisit. Moi, je comprenais tout à fait ce qu'elle voulait dire par là. J'étais venu ici et ce n'était pas pour rien. Mon regard se porta sur sur qui se trouvait autour de moi. Je soupirai légèrement.

- Ouais, on peut dire ca, comme ca.

Je tournai les yeux vers elle. Je m'attendai à ce qu'elle me demande ce que j'avais à oublier. Je ne lui en avait pas parler souvent, mais elle était au courant. Je n'aurais pas pu garder ca secret. Déjà que j'étais dans un pitoyable état émotionnel à l'époque. Au moins, elle avait été là pour m'aider dans ce temps là.

Je soupira légèrement, sachant très bien que ce n'était pas simplement de passage dans sa tête. Ce qu'il cachait était bien trop important pour être oublié si facilement. Je me mordis durement la lèvre, ne sachant pas vraiment s'il allait répondre a ma seconde question.

- Et qu'est-ce que c'est?

J'avais des tonnes de question a lui poser, mais je ne savais pas vraiment si les questions vallaient la peine d'être posés. Je détestais regarder les gens droits dans les yeux, surtout lorsque l'on commence a parler des sentiments, que ça sois des miens ou de ceux des autres. Les questions peuvent parfois être pénibles, et je ne voulais pas le devenir donc je fis taire toutes les autres questions.

Je levai ma tête vers le ciel et accôtai ma tête sur le dossier du banc. Je fermai mes yeux. Je voulais attendre un moment avant de répondre. Je voualis rassembler mes idées. Certaine personne trouverai celà stupide qu'une telle chose m'atteigne même après 3-4 ans de celà. Mais la culpabilité à le donc de nous remémorer certaine chose et nous atteindre psycologiquement. C'était malsain et je le savais, mais ce n'est pas ma faute sur ce point. J'm'en voulais et c'était normal à près tout.

- C'est par rapport à ma soeur...

J'ouvris lentement mes yeux, restant comme ca, la tête accôté sur le dossier du banc. Je regardai le ciel, pensif.

Je soupira longuement, regardant sa position. J'aurais pu le deviner, mais émettre mes propositions l'aurais probablement déstabilisé et j'aimais mieux éviter. Je se mordis durement la lèvre, c'était bien normal qu'il y pense souvent, mais moi, j'aurais essayer d'oublier plus que lui. Il n'était pas moi, heureusement. Il s'en voulait et je le comprennais totalement. Je me frotta légèrement le bras, me croisant les bras.

- Je... Comprends. J'suis désolée.

Je ne pouvais pas lui en vouloir de tomber dans sa bulle lorsqu'il pensait a elle, je le comprenais, je ne l'avais jamais vécu, mais c'était quand même facile a comprendre.

Mes yeux se tournèrent vers Izae. Je ne me voyais pas, mais je devait avoir une mine très sérieuse sur le visage. Un chose qui m'énervait avec le visage et les yeux, c,était que la plus part du temps, on avait beau essayer de camoufler nos émotions, elles finissent pas se reflétés à travers nos prunelles ou notre visage. J'avais beau essayer de le camoufler, mais elle finissait toujours par s'en rendre compte que j'y repensais.

- Si j'pourrais, j'retournerai en arrière pour ca.

Ca ouais. J'aurais pu faire n'importe quoi pour ca. Je n'était pas en amour avec ma soeur. Non. Je n'aurais jamais fait d'inceste, mais il était normal de tenir autant à un membre de sa famille. Et dès qu'oin en perd un, c'est comem si une partie de nous se faisait arraché, laissant un grand vide au fond de notre coeur. Je ne suis pas dépressif. Non. Juste que par moment, je ne pouvais m'empêcher de repenser à tout ca.

Je savais très bien ce qu'il pouvait ressentir. Pas que j'aille déjà vécue la même chose, mais... En quelques sorte. J'avais perdue un bon papa, une bonne maman, une petite soeur et un petit frère, ce que j'avais de plus cher. Je me mordais la lèvre, enfait, j'avais perdue ma vraie famille, je ne savais pas vraiment comment réagir avec lui. C'est chiant quand tu parle a quelqu'un de tes problèmes et qu'il te dis que ses problèmes étaient pire. C'est une des choses que je déteste vraiment.

- Oui, je comprends, tu sais...

Je me mordais légèrement la lèvre, en le regardant toujours du coin de l'oeil, qu'est-ce que j'aurais bien pu lui dire de mieux? Rien.

Je la regardai longuement et haussai les épaules. Je ne savais pas trop quoi répondre à part acquiescer. Ce que je fis. Je me contentai de détournai la tête.

- Mouais... Mais bon... J'peux rien y faire... Le Passé c'est passé. Malheureusement.

Je me mordis le dedans de ma lèvre inférieure. Je ne savais pas quoi dire de mieux. C'était absolument ce que je pensais. Mais le passé fait mal. Faut passer par dessus, mais c'est difficile de le faire. Surtout lorsqu'on a assité au viol et au meurtre de sa soeur, impuissant.

C'est difficile a vivre ce qu'il avait vécu, je le savais. Comment je le savais? J'avais peut-être un peu essayer de le contrôler. Avec mes pouvoirs, j'avais rapidement pu savoir ce qu'il avait vécu, c'étais l'une des choses que j'étais capable de faire avec mes pouvoirs. Je comprenais très bien ce qu'il vivait. Sauf que moi, mon passé n'était pas passé. Mon passé c'est mon présent et mon futur, c'est bien ce qui complique ma vie. Je ne savais pas quoi faire. Je ne pouvais pas vraiment réagir. Je ne pouvais pas lui dire que je savais tous ce qu'il avait vécu, c'était impossible, pusqu'il faudrait que je lui dise que j'avais lu en lui et c'était très déplacé de ma part.

- Heureusement.

C'est tout ce que j'avais trouvé a dire.

Je la regardai un moment en haussant légèrement mes épaules.

- Tout dépendant. Je reviendrais en arrière juste pour elle. Et mes parents. C'est tout. Sinon, c'est mieux comme ca. Quelle chienne de vie.

Ca, ouais. Je poussai un soupire, croisant légèrement mes bras. Parfois changer de vie ou de passé serait tellement mieux! J'adorerais par moment. Bon.... C'est certain que certaine chose ne seraient pas comme aujourd'hui. Comme par exemple, Izae ne ferait peut-être pas partie de ma vie ( Et non dans un sens d'amour). Je secouai négativement ma tête, soupirant de nouveau.

(Là j'feel pas super gros en ce moment, alors mes mess seront pas hyper longs! )

Je le comprenais, mais je ne devais pas me laisser faire par mes sentiments... pas ceux que j'avais envers lui, mais plutot ceux que je refoullais en dedans de moi. Depuis longtemps j'avais cesser de croire en l'amour et en l'amitier, la deuxième partie était revenu quand j'avais connu Srax, mais je n'étais pas tout à fait combler dans ce domaine. Je n'avais que lui comme meilleur ami et c'était bien comme ça. Ma vie n'était pas parfaite, mais elle me convenait. Enfait, la vie c'est juste quelque chose à laquelle on doit s'accrocher et s'habituer. J'haussa légèrement les épaules en signe d'acquiescement, mais je ne pouvais pas réellement savoir ce qu'il ressentait. Je serais volontier retourner dans le passé et m'étouffer avec mon cordon hombilicale, mais c'était quelque chose de peu probablement, même d'assez impossible. Je ne savais plus quoi dire, donc je me dis que le silence était parfois mieux que les mots, une simple phrase que mon ami m'avait appris et m'avais répété longtemps.

Je soupirai longuement, légèrement découragé. Elle ne me décourageait pas. Non, je me décourageais moi-même. Non... La vie me décourageait par moment. Ouais, tout à fait. Ca peut paraître dépressif comme phrase, mais ce n'est seulement qu'un petit down, comme celà arrive à tout le monde d'avoir. On ne peut pas toujours être de bonne humeur. La vie n'est pas faite comme ca. Il faut prendre les choses comme elles viennent et les affronter du mieux qu'on peut. Ce n'est pas toujours évident à faire par contre. Vivre sans penser au lendemain. C'est comme ca que se résumait désormais mon existence. J'aimais mieux vivre comme ca. Si je meurs demain, je mourrai demain. Pas que je veule mourir au contraire. Je tiens à mon entourage et je ne veux pas les laisser, mais on ne décide pas de ce que la vie nous réserve. J'haussai mes épaules et secouai négativement la tête.

- On peut rien y changer, malheureusement.

Broiller des idées noires, ce n'est pas mon genre. Je n'aime pas particulièrement ca, de loin. Je tournai les yeux vers Izae, ne sachant pas trop ce que je pourrais ajouter à ca.

Je souriais légèrement en coin, j'adorais me remémorer des moments de ma jeunesse, du moins des moments que j'arrivais à me souvenir. Ce n'étais pas que mon ami ne m'interessait pas, c'est seulement que lorsque je réfléchis trop à ce qu'il me dit, je finis par entrer en transe et rester pris dans mes pensées. Lorsqu'il dit sa dernière phrase, je tourna la tête vers lui, je savais qu'il ne pouvait pas dire grand chose d'autre. C'était ce qu'il ressentait et c'était assez. J'haussa les épaules, pour moi, le passé c'était le passé, même si parfois il fait parti du futur. Je tourna la tête vers lui et lui fis un léger sourire réconfortant. Je ne partageais pas tout ce qu'il ressentait et c'était bien normal, mais je ne devais pas le ridiculiser pour ça.

Je la regardai et secouai négativement la tête. J'avais remarquer ce regard là. Elle entrait dans la lune, si elle n'y était pas déjà.

- Mais bon, faut pas se déprimer.

Je me redressai, tenant toujours Merry dans mes mains. Je la rangeai dans son étui. Je l'adorait, comme si c'était mon bébé. Cela peut parraître idiot, mais c'est le seul bien matériel que je possède et que j'y suis autant attaché. Je regardait autour, puis revint vers Izae. Je ne savais pas trop si ce que je venais de dire l'avait fait sortir de ses pensés, ce dont je doutais légèrement. Mais y'a tout de même une possibilité.

- T'as de quoi à oublier toi?

Il était possible que oui. Très probable, même. Je savais juste que chez elle, ce n'était pas la joie, mais c'était bien une des seules choses que je savais.

Je leva le regards vers lui, j'avais vaguement entendu sa question, mais je savais bien qu'elle se retournait vers mes pensées et vers mon père. J'acquiesça, bien sur que j'avais des centaines de choses a oublier, mais je ne pouvais pas nécessairement le faire. Je me contenta d'aquiesçer et de ne pas faire grand chose, me mordant durement la lèvre inférieur. Je ne pouvais pas lui dire, surtout que aujourd'hui avait été l'une de mes pires journées passés avec mon père, je n'arrivais pas a y croire, c'est comme s'il ne voulait vraiment pas me lâcher cette fois et je n'arrivais pas a m'enfuir, c'était chiant.

- Ouais, quelques trucs...

Je baissai légèrement mes yeux en acquiescant. Oublier pour de bon par moment serait une chose bien dans certaines ocassions. Pas toujours, seulement quelque fois. Avoir ca comme don, serais utile également. J'haussai légèrement mes épaules, rassemblant mes idées et toute les choses qui me trottaient dans la tête. J'aurais envie de lui demander « Tu veux en parler? » Mais... Je me retins. Un jour je devrais bien lui en parler, mais sans l'harceler non plus. Celà lui ferais surement du bien de se vider le coeur et d'en parler. Je pourrais peut-être l'aider, qui sais? C'est ma meilleure amie après tout. Je levai mon regard avec elle en y mettant un certaine intensité où la compassion y était à l'honneur. Je comprenais son envie de vouloir oublier des trucs, la partageant moi-même sur certaines choses. J'avais l'énorme envie de vouloir savoir ce qu'elle avait. Peut-être était-ce visible sur mon visage? J'essayai de faire en sorte que celà ne paraissent pas vraiment en ce moment. Mes prunelles ont parfois le dons de me trahir, ce qui m'énerve dans certaines situations. Comme dans celle-ci. Si elles me trahissaient, je m'en voudrais considérablement. Je ne voulais pas qu'elle ai le ressentiment que je la forcais à faire quelque chose. Loin de là. Je n'étais pas comme ca et elle le savais, du moins, je l'espère. Je déestais me sentir comme si je forcais les gens à faire quelque chose. Dans la vie, j'avais toujours fonctionné en utilisant cette devise « Je fais ce qui me plais et si tu n'a pas envie de le faire, ne le fais pas tout simplement. ». Pourquoi s'empêcher de faire ce que l'on veut faire réellement? Pour plaire aux autres? Non, il ne faut pas. Si les gens nous déteste après celà, qu'ils aient voir ailleurs. Qu'on m'aime ou qu'on me déteste, voir même m'haïsse, je n'en avais rien à faire. Je suis comme je suis. C'est à prendre ou à laisser! Je ne changerai jamais pour personne. Je poussai un léger soupire comme il m'arrivait parfois d'en pousser en situations de profond silence. Seulement, je ne soupirais pas parce que je m'ennuyais ou parce que j'étais décourager. C'était un petit tic que j'avais lorsque je m'ancrais dans mes pensés. Je secouai négativement ma tête, reprenant mes esprits. Je ne devrais pas trop m'ancrée dans mes pensés. Il ne fallait pas. Pas tout de suite. Pas en sa présence. Même si elle, elle devait déjà l'être depuis un moment. Mes yeux continuait de la regarder longuement. Je cherchais qu'est-ce que je pourrais bien lui dire. Lui demander l'ultime question que me trottait en tête? Je n'en était pas certain. Ce devait surement être un sujet glissant... Peut-être dangereux? Je n'avais pas envie qu'elle se referme davantage et qu'elle ne m'adresse plus un mot depuis de la soirée. De plus que celà devait lui faire mal d'en parler. Celà devait surement être un sujet important et qui devait être lourd à porter pour qu'elle ne veule pas vraiment en parler et qu'elle n'en dise que très peu par moment. Celà m'inquiettai par moment. Je voyais qu'il y avait des jours où son humeur n'était pas à son plus haut. Savoir que je ne pouvais pas faire grand chose dans ces cas là, me rendait totalement impuissant lorsque je la voyais ainsi. Tout ce que je pouvais me contenter de faire était d'essayer de lui remonter le moral. Je pris une profonde inspiration. Ca y était... Je me lancai.

- Tu voudrais en parler? Tu n'es pas obliger si tu ne veux pas. Je peux comprendre.

Si elle refusais, je n'aurais pas de problèmes avec ca. J'allais tout simplement me dire que c'était peut-être mieux pour le moment. Je ne pouvais qu'espèrer que celà ne changerais pas l'ambiance ou que cette question ne crée pas un frois entre nous pour le moment. Je ne voulais pas la blesser ou quelque chose du genre. Déjà que je me voyais assez mal en train d'essayer de lui arracher la vérité. Celà serait trop étrange et je la respectait trop pour faire ca. D eplus que cel`aurait été totalement stupide. L'aider, c'est tout ce que je voulais. Mes yeux ne la quittaient pas et je me mis à me frotter légèrement la nuque. Hé merde! Ce que je hais mes manies! Elles laissent voir dans quel état je me trouve. Un malaise envahissait mon être présentement. Je souhaitais au plus profond de moi que celà ne parraissent pas vraiment. C'est ce qui m'importais. Ca et savoir ce qu'elle avait, mais le deuxième point, il ne fallait pas forcer et je savais amplement. Je savais qu'il y avait de fortes possibilités que je n'en sache rien en ce moment, ce qui était correct en ce moment. Et si elle ne veut pas, on a juste à ce trouver quelque chose de mieux à faire que rester ici à poiroter comme ca à ne rien faire et à s'enfoncer profondément dans nos pensés. Il était certain que celà serait mieux que de rester ici. Le parc était bien, juste qu'on vient ici lorsque celà ne va pas. Sortir d'ici et faire autre chose aide à se changer les idées. Ca ouais. J'accotai doucement mon dos sur le dossier du banc en la regardant, restant silencieux, attendant patiemment la suite des évênements.

Je ne le regardais simplement pas, j'avais honte, très honte. De moi? De ce que j'étais? De ce que j'épprouvais? De ce que j'avais? Je n'en avais aucune idée, probablement tous ça en même temps, je n'arrivais presque plus à me regarder dans un mirroir et j'en avais marre. Je devais lui parler, mais c'étais très difficile pour moi de parler de mes problèmes et de ma situation. Je ferma mes yeux, étant toujours dans le plus grand des silences, j'aurais beaucoup de misère a dire des phrases longues, surtout face a son regard. Je savais qu'il était anxieux et ça me rendais anxieuse a mon tour, je ne savais pas comment aborder le sujet sans qu'il ne me juge ou quelque chose du genre, je sais très bien que ce n'est pas son genre, mais on ne sait jamais comment les gens vont réagir face à différentes situations. J'ouvris mes yeux et je tourna la tête vers lui, il me regardait et il avait vraiment l'air préoccupé par ma situation, je n'avais jamais remarqué ça dans ses yeux, c'était vraiment étrange et réconfortant à la fois...

- Euhm... Je vais commencé par te dire simplement que je n'ai pas envie que tu te fâches... Aujourd'hui, je vais arrêter de te mentir, même si je ne l'ai pas vraiment fait, j'évitais simplement de parler de ce qui me préoccupais.

Je me mordais durement la lèvre, pesant chacuns de mes mots.

- Je ne veux pas que tu te mettes en colère et j'y tiens. Je veux arranger ma situation pas la rendre pire.

Je le regardais toujours droit dans les yeux, étant assez fière de mes phrases jusqu'ici. J'acquiesça, j'allais commencer mon récis, mais j'avais une grosse boule dans l'estomac, ce que j'avais a chaque fois que je parlais de ça, mais je ferma mes yeux quelques secondes avant, question de me rassurer moi-même de ce que j'allais faire et dire.

- Je vais commencer du début de ma vie; Je n'étais même pas née et mes parents savaient déjà qu'ils ne voudraient pas de moi, je n'ai pas encore compris pourquoi ils m'ont laissé en vie, mais bon, on s'en fiches. Ma mère était une pute et mon père est ce qu'il est. Quand elle m'a mit au monde, elle m'a rapporté a mon père, que je ne sais même pas si c'est mon vrai père, car elle m'a rapporté au premier dont elle se souvenait. Mon père n'en avait rien à faire de moi, donc il jetté dans les ordures et quelqu'un m'a trouvé, ils m'ont ramené chez eux. Les parents étaient supers gentil et j'ai grandis très heureuse jusqu'à environ mes trois ans avec cette famille. Ils avaient deux autres enfants et on s'entendait super bien. Les grands-parents m'aimaient beaucoup et c'est pour cette raison qu'aujourd'hui je les vois encore. Le reste de la famille a déménager bien loin lorsque mon père et revenu me chercher chez eux, car ils avaient oublié un détail, l'adoption. Ma vie a l'air d'avoir été heureuse, mais la suite est bien changeante. Mon père m'a ramené chez lui, mais il n'avait pas changé. Il avait simplement attendu que je sois assez vieille pour...

J'avais simplement arrêté ma phrase, la boule venait de se rendre a ma gorge, j'avais de la difficulté a l'avouer, j'avais peur, simplement...

- Abuser de moi. Depuis que j'ai 3 ans je me fais violer et battre par mon père... Ce que j'essais desespèrément de cacher par mes cheveux, c'est une cicatrice qu'il m'a fait recement.

Je le regardais, ne sachant plus quoi ajouter, je crois que j'avais tout dit. J'ai simplement relever les mèches de cheveux que j'avais devant ma cicatrice, celle-ci était celle qui me faisais le plus honte. Elle était encore en galle et elle était en forme de morsure...